Qu'est-ce qui peut surcharger notre cerveau et provoquer du stress à la longue ?
Pour la plupart des aspects majeurs pré-cités, les possibilités de surcharge mentale existent donc.
Il est à se rappeler que le stress est souvent provoqué par les situations de changement, que ces derniers soient plaisants ou pas. Or, les situations de changement sont justement ce qu'il y a de plus "permanents" à notre époque : ça ne semble jamais s'arrêter !
Mais rien n'est plus sournois ou pernicieux que le stress !
Alors qu'avec la fatigue on peut dire "je suis un peu fatigué", "je suis moyennement fatigué", ou "je suis extrêmement fatigué", avec le stress il en est tout autrement.
Prenons un exemple hypothétique : monsieur X a un corps ainsi qu'un système nerveux en mesure d'absorber un stress de "18" (ce chiffre est entièrement hypothétique, mais le fait de chiffrer ainsi sera utile ultérieurement). Or, au moment où on se parle, il est à "14" depuis quelques mois déjà. Monsieur X ne se sentira pas à "14" de stress mais comme à "0".
Mais à cause d'un déménagement à faire, ou d'un nouvel emploi à exercer, le niveau de stress de Monsieur montera à "16". Or, de son point de vue, monsieur X ne percevra que la différence entre le "16" actuel et le "14" où il était rendu précédemment; bref, il ne sentira que le "2" de stress récent subit.
Si le "16" se maintient durant quelques temps, monsieur X pourra avoir l'impression de ne plus avoir de stress car il ne le sentira que peu ou pas du tout.
Rien n'est donc plus sournois que le stress car il peut grimper en nous sans que l'on s'en rende vraiment compte. A la limite, une personne peut avoir l'air très calme, ne pas trembler, et souffrir dès le lendemain d'un stress si fort qu'il lui faudra prendre quelques mois de congé !
On peut agir sur le stress du corps par l'entremise :
Mais agir sur notre stress intérieur n'est pas l'action sur les "stresseurs" d'origine externe et qui découlent :
Alors que faire en rapport avec les stresseurs eux-mêmes ?
Mais toujours : conserver une vision globale quant à l'ensemble des stresseurs en cause et, autant que possible, se ménager une marge de manoeuvre pour les changements subits dont notre situation personnelle de vie pourrait se voir affectée dans les prochains temps prévisibles.
La prévention des types pré-cités de surcharges n'est pas simple mais implique d'abord une sensibilisation à ses dangers potentiels sur notre santé mentale.
Une fois sensibilisé, il importe de savoir gérer (orienter, mener) sa vie de telle façon qu'un équilibre d'ensemble puisse être atteint. L'expérience aide beaucoup en ce domaine.
Sections à venir : Le NARCISSISME et la santé mentale et L'INFLATION DU MOI et la baisse en sante mentale