Avez-vous remarqué que notre système éducatif, avec ses valeurs exigeantes de productivité extrême, sollicitent surtout la partie intellectuelle - cérébrale - de notre être, donc le MOI conscient : cette partie de soi-même qui pense logiquement, mais laisse hélas en blanc donc en blanc tout ce qui n'en fait pas partie.
Mais lorsque vous posez vos pieds sur le tapis de brindilles d'un sentier de nature, que vous entendez le craquement des branches, que votre regard devient réceptif à l'ensemble des pins et des bouleaux du petit îlot de nature dans lequel vous vous promenez : est-ce votre côté cérébral qui est activé ? Ou bien quelque chose de plus fondamental, de plus élevé, de plus spécifiquement humain ? Plutôt cette seconde option, n'est-ce pas !
Les tours en béton armé et les silencieux bruyants des autobus ne font pas le poids comparé à une scène apaisant de nature qui - pour sûr - pourront dès lors vous apporter la sérénité de l'âme ainsi que la capacité profonde à pouvoir vous recueillir vraiment.
Là aussi la santé mentale peut être favorisée par des plaisirs "naturels" à l'humain que nous sommes.
Hélas, bien souvent et dans nos valeurs de vie, il arrive que la santé du portefeuille l'emportera souvent et haut-la-main sur les délices tranquilles de l'âme et de la sensibilité humaine. Mais n'est-ce pas à vous de choisir ce qui pourrait être vraiment bon pour vous, pour votre âme ainsi que pour votre sensibilité ?
Il existe une énorme différence entre la "belle solitude" du "Seul AVEC Soi-même", et la moins bonne solitude du "Seul SANS Soi-même".
Toute la différence réside dans le "être seul" de l'individu isolé, alors que dans le "Seul AVEC soi-même", on est alors comme en compagnie de soi-même. Il va de soi que les gens "bien portant" mentalement, seront davantage en mesure de pouvoir voire le "Seul AVEC soi-même", bref de continuer à être en contact avec leur être profond, les racines même de leur être.
Mais pour les gens devenus incapables de "belle solitude", hé bien pour ces gens le déracinement de leur propre être profond est sûrement la pire des solitudes car elle isole même de soi-même : alors pas étonnant que des millions de gens ainsi isolés - les "flottants" pourrions-nous appeler - aient particulièrement tendance à dériver encore plus via les médicaments, l'alcool, la drogue, l'évasion de la réalité et l'évasion de la vie tout court (drop out, tentatives de suicide, etc).