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01 - Être en SANTÉ MENTALE VÉRITABLE en ces temps de tensions et de stress
02 - Le SILENCE INTÉRIEUR pour se rencontrer soi-même, et la santé mentale
03 - La SOLITUDE AVEC ou SANS soi-même, et la santé mentale
04 - Les TENSIONS et les STRESS élevés, et la santé mentale
05 - Les SOUFFRANCES et les BLESSURES DU COEUR, et la santé mentale
06 - Les SOUFFRANCES et les ENVIES DE CONSOMMER, et la santé mentale
07 - Les PRIVATIONS INTÉRIEURES et la baisse en santé mentale
08 - TROUVER UN SENS A SA VIE, et la santé mentale
09 - AMOURS et attachements affectifs du coeur, et la santé mentale
10 - L'IDENTITÉ SOCIALE et l'IDENTITÉ PERSONNELLE pour nos enfants, et la santé mentale
11 - Les BIENS MATÉRIELS pour nos enfants, et la santé mentale
12 - QUE FAIRE si on assiste a la BAISSE EN SANTÉ MENTALE de nos enfants
13 - L'IDENTITÉ PROFESSIONNELLE et le travail, et la santé mentale
14 - VIDES INTÉRIEURS et société de consommation, et santé mentale
15 - L'EXCÈS DE STRESS et la baisse en santé mentale
16 - Le NARCISSISME et la baisse en santé mentale
17 - L'INFLATION DU MOI et la baisse en santé mentale
18 - SAVOIR PRENDRE DU RECUL (lâcher prise), pour diminuer ses tensions
19 - REDEVENIR "ENFANT DANS L'ÂME", pour redécouvrir le plaisir de vivre"
20 - SAVOIR S'ARRÊTER SUR SOI-MÊME et méditer, pour se recentrer
21 - SAVOIR RIRE DE SOI-MÊME pour aider à se détendre
22 - DEVENIR SOI-MÊME de plus en plus, renforcer son identité
23 - Accepter de SE SENTIR DIFFÉRENT des autres
24 - RÉAPPRENDRE A DONNER (redécouvrir le pouvoir du coeur)
25 - CONCLUSION : L'art d'exister, pour une santé mentale belle et vraie !

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15 - L'EXCÈS DE STRESS et la baisse en sante mentale de qualité

LA SURCHARGE MENTALE ET LE STRESS.

Qu'est-ce qui peut surcharger notre cerveau et provoquer du stress à la longue ?

  • l'information en général (surcharge de notre intellect, surtout sur les plans scolaire et professionnel, où sa croissance est presque exponentielle) ;
  • les émotions en général (en particulier dans les domaines de "stress excessifs prolongés", voire même de "burn out" tels qu'on peut les rencontrer dans les métiers d'aide (psychologie, service social, monde de l'éducation, domaine hospitalier, etc) ;
  • les tensions de contrôle (les métiers où le conformisme à des règles rigides ou strictes est fortement présent, tels les métiers reliés aux relations publiques; certains métiers d'aide (toujours agir de façons adéquate et polie), etc.
  • les situations de grands changements excessifs à devoir faire face à tel ou tel moment de sa vie (stress reliés à des réorientations professionnelles; à des épreuves du genre "divorce", "conflits entre les ex-époux", la garde des enfants, l'entrée dans un mode de vie "monoparental"; le retour à une situation de non-emploi, un déménagement à préparer, des difficultés financières véritables, etc.
  •  etc.

 

Pour la plupart des aspects majeurs pré-cités, les possibilités de surcharge mentale existent donc.  

Il est à se rappeler que le stress est souvent provoqué par les situations de changement, que ces derniers soient plaisants ou pas.  Or, les situations de changement sont justement ce qu'il y a de plus "permanents" à notre époque : ça ne semble jamais s'arrêter !

 

Mais rien n'est plus sournois ou pernicieux que le stress !

 

Alors qu'avec la fatigue on peut dire "je suis un peu fatigué", "je suis moyennement fatigué", ou "je suis extrêmement fatigué", avec le stress il en est tout autrement.

 

Prenons un exemple hypothétique : monsieur X a un corps ainsi qu'un système nerveux en mesure d'absorber un stress de "18" (ce chiffre est entièrement hypothétique, mais le fait de chiffrer ainsi sera utile ultérieurement).  Or, au moment où on se parle, il est à "14" depuis quelques mois déjà.  Monsieur X ne se sentira pas à "14" de stress mais comme à "0".

Mais à cause d'un déménagement à faire, ou d'un nouvel emploi à exercer, le niveau de stress de Monsieur montera à "16".  Or, de son point de vue, monsieur X ne percevra que la différence entre le "16" actuel et le "14" où il était rendu précédemment; bref, il ne sentira que le "2" de stress récent subit.

 

Si le "16" se maintient durant quelques temps, monsieur X pourra avoir l'impression de ne plus avoir de stress car il ne le sentira que peu ou pas du tout.

 

Rien n'est donc plus sournois que le stress car il peut grimper en nous sans que l'on s'en rende vraiment compte.  A la limite, une personne peut avoir l'air très calme, ne pas trembler, et souffrir dès le lendemain d'un stress si fort qu'il lui faudra prendre quelques mois de congé !

On peut agir sur le stress du corps par l'entremise : 

 

  • de la détente ;
  • de la relaxation ;
  • du yoga ;
  • du contact avec la nature ;
  • de contacts humains de qualité qui stimulent nos énergies et nous détendent ;
  • des vacances ressouçantes ;
  • des activités physiques visant à la décharge de nos tensions accumulées ;
  • etc.

 

Mais agir sur notre stress intérieur n'est pas l'action sur les "stresseurs" d'origine externe et qui découlent :

  • de notre rythme de vie ;
  • des situations dans lesquelles on se trouve à baigner ;
  • de notre emploi ;
  • de la pauvreté financière ;
  • de l'absence d'emploi (qui est un très fort stresseur) ;
  • etc.

Alors que faire en rapport avec les stresseurs eux-mêmes ?

 

  • D'abord les identifier;
  • en évaluer leur importance relative;
  • et puis faire fonctionner les capacités de réflexion dont la nature nous a pourvus (ou bien consulter un aidant quelconque) de telle sorte que son impact puisse être amoindri ou éliminé, si cela est estimé possible ou souhaitable.

 

Mais toujours : conserver une vision globale quant à l'ensemble des stresseurs en cause et, autant que possible, se ménager une marge de manoeuvre pour les changements subits dont notre situation personnelle de vie pourrait se voir affectée dans les prochains temps prévisibles.

 

La prévention des types pré-cités de surcharges n'est pas simple mais implique d'abord une sensibilisation à ses dangers potentiels sur notre santé mentale.

 

Une fois sensibilisé, il importe de savoir gérer (orienter, mener) sa vie de telle façon qu'un équilibre d'ensemble puisse être atteint.  L'expérience aide beaucoup en ce domaine.